Dans un monde où on nous éduque dès le plus jeune âge à rejeter nos émotions, à en avoir peur, à les cacher, en avoir honte, pour parfois même les mettre en déni, il est normal que certaines personnes soient coupés de leurs ressentis.
Elles peuvent alors mentaliser l’émotion. Or, l’émotion n’est pas de l’ordre du mental mais du ressenti. Le mental étant persuadé que la colère est « négatives », que la tristesse est synonyme de « faiblesse » ou encore que la peur est à combattre, va chercher à minimiser tout ça et fermer la porte du ressenti.
Quelqu’un qui mentalise une émotion va chercher à la comprendre, à la justifier, or, il n’y a rien à comprendre dans l’émotion…juste à la laisser nous traverser pour éviter qu’elle se cristallise quelque part car de toute façon elle va devoir être écouté.
Il n’y a certainement pas non plus à justifier une émotion. Elle est juste là en tant que signal. « Quelque chose me rend triste ou me met en colère ou me fait peur, je dois sois m’affirmer, poser mes limites, accepter, passer à la suite, etc. » Point. Le pourquoi du comment n’intéresse que le mental qui en a peur étant donné tout ce qu’on lui a transmis autour de l’émotion.
Justifier une émotion c’est nourrir la culpabilité car c’est se défendre et c’est posé sur de la culpabilité ou de la honte quand il s’agit d’émotion.
Se réconcilier avec ce que l’on ressent, avec sa capacité à ressentir passe inévitablement par le fait de réconcilier le mental avec l’émotionnel, pour que les deux forment un duo constructif plutôt qu’un duel incessant qui finira par se manifester dans la matière, que ça soit des évènements pour nous faire comprendre ça (choc, conflit, accident etc) ou un manifestation physique.
Dans l’accueil,
Élise
conscienceetenergie.com 